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Humance - vidéo-danse 2020

Pérégrination vidéo-chorégraphique aux sources des peintres dauphinois du XIXe siècle.

La pièce Transhumance est une performance déambulatoire qui a été créée en 2018 au Musée de Grenoble devant des peintures monumentales de peintres dauphinois du XIXe siècle (Charles Bertier, Laurent Guetal), mettant en jeu deux corps vêtus de fourrures, dans une matière physique lente, animale et contemplative.
Le film Humance est une vidéo-danse qui remet en jeu cette performance dans un milieu naturel, mais aussi le documentaire-fiction-chorégraphique d’une sorte de pèlerinage vers les lieux représentés dans ces tableaux (le lac de l’Eychauda, la vallée du Vénéon), d’une remontée à la source de ces images.
La recherche du point de vue originel de ces peintres (et photographes, car ces peintures monumentales se sont appuyées sur des documents photographiques étayés d’esquisses et aquarelles) est le prétexte déclencheur d’un travail audiovisuel de mise en jeu du corps dans le paysage montagnard, où le chemin est au moins aussi intéressant que la destination. Le contexte de la quête, de l’excursion, nourrit le récit d’une sorte de narration, contrepoint à l’abstraction des scènes dansées.
La réalisation est confiée à Jean Camille Goimard, artiste vidéaste également
danseur et chorégraphe (cie au delà du bleu), dans un travail de collaboration avec Nicolas Hubert et Giulia Arduca.

Laurent Guétal : Le Lac de l’Eychauda (1886)
Laurent Guétal : Le Lac de l’Eychauda (1886)
Laurent Guétal : La Bérarde en Oisans et la vallée de la Pilatte (1882)
Laurent Guétal : La Bérarde en Oisans et la vallée de la Pilatte (1882)
Charles Bertier : La Vallée du Vénéon (1894)
Charles Bertier : La Vallée du Vénéon (1894)

Le rapport au son (celui de la nature, celui du souffle des corps...) vient nourrir et renforcer la plasticité du film, sculpté par le musicien et technicien son Pascal Thollet.
Transhumance est une performance née dans un territoire fortement marqué par le relief, les paysages majestueux, les saisons contrastées et la coexistence du végétal-animal-humain. La matière chorégraphique a fortement été inspirée par cet environnement, par ces paysages prégnants.
La possibilité de danser devant les tableaux grands formats des peintres Dauphinois du Musée de Grenoble a permis un élargissement de notre imaginaire et de celui du public, puis l’envie de rejouer avec ce contexte paysager et son iconographie, dans un jeu de cadres, de cadrages et recadrages, du réel au représenté et vice versa.
Nous avons d’abord ancré cette performance sur notre territoire, pour mieux le ramifier ensuite au delà (par exemple au jardin paysager du Parc de la Garenne-Lemot à Clisson (44), ou dans le Cloître des Carmes d’Olot en Espagne.
Aujourd’hui, riches de ces expériences, nous avons souhaité mettre en abyme cette écriture, et créer un trait d’union chorégraphique et cinématographique entre les peintures grand format des peintres dauphinois, les lieux de haute montagne qu’ils représentent, et notre danse devant et/ou dans ces images.

Diffusion :
- 12 septembre 2020 à 11h : Pot au Noir scène ressource Isère à St Paul les Monestier (38)
- 19 & 20 septembre 2020 : Salle Juliet Berto (partenariat Théâtre[s] de Grenoble et Cinémathèque - journées du patrimoine)
- 19 septembre 2020 : Itjnéraire chorégraphique en Bièvre - de l’urbain au naturel (festival Paysage>Paysages #4. Bressieux et alentours.

Production : Cie épiderme. Coproduction :
TMG - Théâtre[s] de Grenoble, Conseil Départemental de l’Isère, Parc Naturel des Ecrins.
Avec le concours du Musée de Grenoble.

Distribution

Conception et chorégraphie : Giulia Arduca & Nicolas Hubert
Captation et réalisation : Jean Camille Goimard
Prises de son : Pascal Thollet
Retouches costumes : Louise Yribarren
Administration, production : Adeline Pierrat
Production, diffusion : Marie Rouzaut

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